Avant le concours final, nous avons parlé avec Taran Edwige Gbogou de l’équipe Baby Lab pour en savoir plus sur les idées et motivations de l’équipe !

Pourquoi avez-vous décidé de participer à ce concours ? Quelle était votre motivation ?

C’est l’envie de proposer des solutions et participer au changement qui nous a poussé à nous présenter à ce concours.

Il y a 5 thèmes dans ce concours : activité économique, santé, capacité juridique et politique, capitaux humains et éducation. Vous vous concentrer sur lequel ? Et pourquoi?

Nous sommes axés sur les capitaux humains et éducation.

Notre organisation travail pour la formation et l’accès au numérique, alors pour nous ce thème nous permettra de participer au renforcement des capacités des femmes dans le numérique et de réaliser une solution inclusive.    

Expliquez-nous un peu la solution que vous proposez et comment vous êtes arrivé(e)s à cette idée ?

Nous proposons la solution KARAN e_Tlan, qui est un outil qui permet de visualiser en temps réel des statistiques sur le niveau de compétence des femmes dans les TIC.

En plus nous permettons aux femmes de recevoir des alertes sur la position d’organisation proche de chez elle capable de renforcer leur capacité dans ce domaine.

Nous sommes parti du constat que du manque d’information et de la méconnaissance d’organisation et de leur activité par la population cible.    

Comment était l’expérience du concours, c’est à dire, est-ce que c’était plus difficile que ce que vous avez imaginer ? Quels étaient les défis ? Quels étaient les moments les plus intéressants ? Quelle était la chose la plus surprenant pour vous ?

C’est une vrai expérience de formation et d’apprentissage, nous la vivons encore, Nous avons vraiment été heureux lors de notre qualification pour la demi-finale.

Qui sont les membres de votre équipe et comment sont les dynamiques du groupe, vu les différentes personnalités et forces de chacun de l’équipe ?

Notre équipe est composé d’un Elève ingénieur en informatique; d’un adepte de cartographie open source et d’une community et IT manager.

Alors nous sommes tous complémentaire dans cette équipe de trois, notre point commun c’est la passion et le désir des  acteurs du changement.

Est-ce que vous avez appris quelque chose de nouveau par rapport à la condition des femmes au Côte d’Ivoire et comment les données de genre l’affectent ?

Nous sommes toujours en train d’y travailler et sommes en attente de données.

Mais une chose est sûre, les femmes sont moins impliquer dans les secteurs de la technologie et l’accessibilité demeure une cause majeure.

Et finalement, comment envisagez-vous la condition de femmes et filles en Côte d’Ivoire en 2036 ? Comment est-ce que cela va évoluer et changer ?

Nous sommes optimistes et nous pensons que d’ici 2036 les femmes ne seront plus en marge du numérique, elles seront plutôt des actrices d’évolution et de création de solutions.

En plus de notre solution des actions sont menées par plusieurs organisations pour que cet objectif devienne une réalité.